La Triumph 5/5 Sport 500cc.single 1936 avec Side-Car Dusting de Jules

 

Un rêve devenu réalité.

Rêver de posséder une vieille moto est une chose, mais il y va autrement pour trouver la perle rare qui parfois peut être cachée très loin ou bien  quelque part juste sous nos yeux sans que personne ne la voie. C’est en fait la merveilleuse histoire qui m’est arrivée il y a plus de 8 ans déjà.

J’étais chez un bon ami et on discutait de vieilles motos. J’essayais depuis un bon moment de le convaincre de me vendre une de ses Motos Anglaises, dont j’ai toujours admiré la classe et le style, quand tout à coup, il me dit :  « c’est vrai il y a ce type qui m’a donné ce bout de papier avec les infos d’une moto Triumph de 1936 à vendre »   « tu sais, c’est pratiquement impossible de trouver ce genre de moto ici , le type doit se tromper sûrement  »

p.s. : il faut comprendre que nous sommes au Canada (Québec) et que ces motos seront exportées neuves vers l’Amérique du Nord que plus tard après la Deuxième Guerre Mondiale. Donc très rare ici.

 

N’y croyant pas tout à fait moi non plus, je pris quand même le téléphone sur le champ et appelais le type en question. Le type m’a assuré qu’il s’agissait bien d’une Triumph 1936. Quant à savoir le modèle, il l’ignorait bien entendu. Je conviens donc un rendez-vous avec lui pour le lendemain .

Arrivé sur place, j’ai découvert sous une vieille toile poussiéreuse, une moto toute aussi poussiéreuse que les trouvailles dans les films d’Indiana Jones. Je dois vous dire que je n’avais jamais vu ce genre de motos, sauf dans de vieilles revues tout aussi poussiéreuses.

Les deux pneus à plat, la moto attachée avec je ne sais quoi, sur un « lift » pour motos, le type essaya pendant plus de 20 minutes de la faire démarrer, mais en vain.

À bout de souffle je lui ai suggéré de laisser tomber pour l’instant.

Bref, après quelques discutions, une offre a suivi et je lui ai demandé d’y réfléchir et de me rappeler au plus tard dans 3 jours pour me donner sa réponse.

Je m’en retournais donc chez-moi tout en regrettant presque de ne pas avoir insisté plus pour une réponse immédiate. N’ayant pu lui donner aucun acompte, je pensais à divers scénarios, craignant alors de perdre cette occasion unique.

 

Trois jours plus tard, n’ayant pas dormi en n’ayant eu aucune  nouvelle, j’ai donc rappelé le type . On discute un bon moment ensemble et après de longs échanges, nous nous entendons finalement sur un prix. On convient alors que j’en prenne possession le lendemain .

 

Elle  m’attendait, là, seule, en état quelque peu délabrée. Mais ce qui importait à ce moment, c’est qu’elle était désormais à moi.

Quatre ans furent nécessaire pour la remettre en état. Recherchant de pièce partout dans le monde , j’ai trouvé la majorité des pièces en Angleterre , en Australie ainsi qu’en Nouvelle-Zélande .

 

 

Je me suis ensuite procuré un Side-Car en Australie, de la même période pour compléter la restoration de cette magnifique Moto.

D’ailleurs la restoration du side-car à pris plus d’une année à compléter.

Cette moto était déjà concue à l’époque pour y recevoir un side-car. Je trouve que la combinaison des deux est vraiment spéciale .

Voici une histoire dont on entend parler à l’occasion et on espère que cela vas nous arriver ! Je peux vous dire que je suis très heureux que ça m’est arrivé et je vous le souhaite aussi.

Jules, Sherbrooke,Québec,Canada.   jdesb@videotron.ca 

Triumph 5/5 Sport 500cc.single 1936 avec Side-Car Dusting . Série # 5S63116

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