La Triumph T 120R 1966 de John
Après mon mariage et la
venue au monde de mon fils, je faisais malheureusement plus beaucoup de moto,
alors je décidais de me séparer de mon custom japonais que j’avais depuis plus
de 10 ans avec pas moins de 80000km sans aucun problème mécanique, mais sa
valeur marchande ne valais plus grand-chose. Mais étant donné que j’avais fais
beaucoup de transformations et d’améliorations, j’en tirais quand même un bon
prix.
Alors je me mis a la
recherche d’une machine qui ne perdrait pas trop de sa valeur, même si je
ne roulais plus beaucoup a l’époque.
Dans un journal spécialisé de vente d’occasion de tout genre, mon
attention se porta sur une annonce très particulière ; il s’agissait d’une
Triumph Bonneville de 1966, qui est de plus mon année de naissance, à un
prix intéressant.
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Après plusieurs
tentatives téléphoniques, qui restaient toujours sans réponse, je répétais
l’opération une semaine après, et là
miracle ! J’ai enfin eu quelqu’un au bout du fil. En fait, son annonce
était sortie pendant qu’il était en vacance et j’ai eu beaucoup de chance
de le joindre car je n’avais pas abandonné.
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Après un rendez vous
fixé, je partais quand même avec ma remorque au cas où l’affaire se
ferait.
Quand je vis la belle je n’en croyais pas mes yeux, elle étais comme
neuve, avec très peu de kilomètres (env. 4500 Km). Le propriétaire, un
japonais revenus d’Angleterre, me racontais que, en fait, il avait acheté
cette machine au USA ou il avait fait des études.
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Mais qu’il avait pris
soin de la faire entièrement restaurer en UK ou il était aussi de passage.
Et qu’il l’avait ramener en Suisse pour s’installer définitivement.
Mais étant donné que
sa femme attendait un heureux événement, et qu’ils étaient en manque
d’argent, il avait décidé de la vendre. Ce qui fit mon bonheur, car la
transaction fut très facile.
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Après l’achat de la
machine, avec ses papiers d’origine, (carte grise de proprio américain et
de mon vendeur) je n’avais eu aucun souci pour l’immatriculer.
Cependant, pour des
raisons de sécurité et d’autonomie, je changeais le petit réservoir
américain, contre celui de la Trophy, ainsi qu’un double came de 1968.
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Aujourd’hui elle fait
toujours fureur partout où je l’expose et où je la promène, car des
Triumph dans cet état on n’en voit malheureusement pas beaucoup. Et je
pense que jamais je ne la vendrais. Ça va rester en famille, et ça fera
sûrement le bonheur, un jour, de mon fils.
John Oswald
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