Historique Vincent  1917-1955 
 

La genèse Howard Raymond DAVIS, un ancien pilote Anglais avait été abattu pendant la première guerre mondiale et capturé par les allemands en 1917. Pour occuper son temps en détention, il imaginait la moto parfaite.

1924 Howard Raymond Davies et E.J. Massey créent la marque HRD (Howard R Davies). Ils conçoivent des machines en avance sur leur temps qui définiront les standards des machines des années 30.

1925 Leur machine à moteur JAP 500 cc et boite Burman remporte le Tourist Trophy de L'île de Man avec une vitesse record de 106Km/h. En junior, 350cc il obtient la seconde place...
 

                    

                                     H.R Davis

      

Alors que H.R Davis avait déjà remporté le senior TT sur une 350 AJS (unique victoire d'une « junior » en senior, dans les anales) en 1921...

En 1927, Freddie Dixon gagne le Junior TT, sans gants ni lunettes, sur sa 350 HRD à moteur JAP.

On le voit ici à Parliament Square :

  

          Freddie Dixon
 

Les difficultés financières arrêtent la production qui dépasse à peine 800 machines dont 18 ont survécu, sont connues actuellement et complètes. La marque devient propriété de Ernie Humphries.

 

Quelques motos de cette époque en live (international rallie 1999 , RAMSEY sprints, Île de Man) :
 

 

            Andy et son HRD côté G

 

                      Andy et son HRD 1927

Andy Davenport à Ramsey, Isle of Man

 

VINCENT a déjà dessiné en 1926 sa première partie cycle.

Il hésite entre la marque OK Suprem et HRD, toutes deux possédés par Hemphries , mais l'aura du double vainqueur sera d'un poids certain.

Au début de 1928 Philip Vincent, à 19 ans, avec l'aide de son père William, rachète HRD pour 500 livres (d'autres disent 400) et renomme l'entreprise Vincent HRD Company, Ltd.

Né à Londres mais revenu d'Argentine, il fait des études d'ingénieur mécanique au King's College de Cambridge, il est à l'origine des cadres et suspensions aux dessins novateurs qui lui trottent dans la tête des ses 17 ans , comme le dessin de cette suspension triangulaire 1926:

 

   

                                       dessin suspension Vincent 1927

suivi des faits en 1928

                                

                        le cadre Vincent et sa suspension en 1928               

 

la 350 cc Vincent HRD 1928 au nouveau cadre

 

 

1931 Le légendaire Australien Phil Irving rejoint , entre autre avec un 600 Vincent HRD attelé (grâce à un concours de circonstances, du pur roman) HRD Vincent en tant que chef ingénieur. Ça va chauffer dans les ateliers ;) .

 

ci dessous, la photo de Jack Gill à gauche, et son side Vincent HRD mu par un 600 cc Jap, après 12 000 miles, il a « embauché «   à Melbourne le gars de droite qui n'est autre que Philip Edward Irving et l'emmène pour un autre trip de 12 000 miles de plus.... le tour du monde...

 Side car Vincent 600 cc , Irving à D et Gill


Il atterrira au début 1930 à Londres où il aura un job temporaire chez Vélocette avant de se présenter à Philip Vincent, où son rôle, après 7 mois, sera de dessiner le nouveau « diamond frame » et de superviser la production

Le nouveau cadre « diamant » est plus léger et moins cher...

ici avec le moteur PYTHON dps 1932 au diamond frame
 

          Vincent HRD python 1932 

UNE 250 VINCENT deux temps avec le moteur Villiers à refroidissement liquide : mode W  

                     Vincent 250cc 2 tps


on peut se rendre compte grâce au tableau ci-dessous de la production entre 1928 et 1939
 

 


1934, 7 modèles sont commercialisés dont 4 utilisent toujours principalement (il y avait les twins "sports" le mono de 600 cc, 500cc et 350 cc Jap des premières Vincent, bien que d'autres moteurs soient aussi utilisés, Python Rudge, Blackburne, Villiers 250 cc 2 temps etc. ...(voir tableau). Depuis 1928, c'est pas moins de 20 modèles qui ont été conçus, permettant à Philip de jouer à l'apprenti sorcier.

1934 voit la première et seule Comet puis Meteor, un moteur HRD Vincent cette fois ! Cela du aux problèmes rencontrés au TT de 1934 avec les moteurs JAP.
 

La moto qui décida Vincent à fabriquer ses propres moteurs:
 

 

  Vincent TT 1934 , JAP


On notera que le principe de distribution est déjà là, cames surélevées, attaque des culbuteurs au milieu de la queue de la soupape etc...(« high cam shaft engine »)

                                                                               Moteur Vincent HRD 1934                      

le moteur d'époque en éclaté lors d'un rallie du VOC

  Série A cut engine
 

Ce moteur est la base des Vincent suivantes, TT, TT Réplica, séries A TT replica du grand nom « beside » Vincent : Conway ( George Brown)

1999 Isle of Man

 

 

    HRD Conway

   

       VINCENT A 500 Ramsey sprints 199


Les Vincent à moteur JAP sont encore là au TT de 1935 :
 

                                                         Vincent jap 1935
 

« Laddie » Courtney au senior TT 1935, HRD Vincent moteur JAP

En 1936 apparaît au TT , une moteur turbocompressé qui marchent moins bien que le moteur standard de l'an passé à cause de magnétos qui refusaient de passer au dessus de 6000 tours/minute

    

                                        

 

 

                                        Supercharged 1936


En 1936 (i n'y en eu qu'une cette année), le premier twin HRD apparaît sous le nom de "Rapide"

IL est issu de l'accouplement de deux 500 de 1934 et la légende voudrait que ce soit par la vision de deux plans superposé négligemment sur un bureau que l'idée germa.
 

dessin 1000 A.


Il est bourré d'innovations avec le premier bras oscillant de l'histoire de la moto (un bras triangulaire avec des ressorts fixés sous la selle : un genre de cantilever), une boite 4 vitesses avec sélecteur au pied. Le moteur V2 à 47° de 998cc développait 45 CV et tapait le 180 sans problème majeur à part les durits d'huile qui avaient une certaine propension à avoir des fuites.

Cependant les embrayages et la boite Burman n'étaient pas assez forts pour transmettre la puissance de 45 CV, donc on plancha par la suite pour sortir l'embrayage centrifuge Vincent
 

     

Plumber Nightmare's
 

Où plutôt était surnommé en raison des durites et tuyaux extérieurs de lubrification « le cauchemar du plombier ». 80 machines furent construites.

1937 Phil Irving s'en va chez Vélocette, mais il reviendra en 1943. A noter qu'il fut le père, plus tard, du moteur

Repco Brabahm, champion de F1

Voici quelques photos de série A, dont une se trouve libre et sans propriétaire, sous un tablier d'autoroute ????...à vos pelles !
 

A twin at Walkern

Peut-être celle ci ! Une jolie 1000 ou celles d'à côté

 

Série A 1000 de Colin Jenner « Conway » 1999, Montlhéry
 

 

Dick PERRY à RAMSEY et sa 1000 A, international rally en 1999
 


 

Non , on ne hurle pas ! les britannique roulent, donc ...clignotants sur cette 500 série A, TT, au rallye de FRANCE 2005
 

 

    


L
a 500 Comet série A d'Alain Grare, vice président du VOC section de France, rallye de FRANCE 2005

la guerre arrive et là.....

Deuxième partie: la guerre

 

Si quelques marques, telles que Norton ou Matchless, fournissent des motos à l'armée (plus de 400 000, dont certaines se vendirent chez Garreau après guerre), il n'en n'est pas de même pour Vincent à Stevenage...

L'usine avait anticipé une augmentation de sa productivité dès 1938-39 en achetant de nouvelles machines.

Donc des contrats avec le ministère de la guerre furent remplis en fabricant des corps de rockets et des composants pour l'aviation, ce qui donna énormément de travail pour l'effort de guerre... par conséquent, l'usine garda la majeure partie de ses employés «clefs», sauf George Brown qui ira travailler chez Percival Aircraft, et Bill Clarke, un ingénieur très important, directeur de la société, qui s'engagea dans une unité de bombardier...
 

Bill Clarke


Vincent avait-il pour autant mis de côté ses rêves de motos ?...et bien non !

Il avait dès 1942 conçu une moto révolutionnaire qui rappelle les dessin de la Elf, mais qui servira les projets d'après guerre.
 

    

 

 

     Dessin visionnaire de la moto d'après guerre, 1943

 

 
 


Cette moto avait été conçue avec un corps en aluminium, mais un dessin nouveau fût publié en 1943 dans Motor Cycling...

C'est à cette époque que PCV avait convaincu le ministère de la guerre, d'équiper un bateau de sauvetage (destiné à être balancé d'un avion en Atlantique) de son petit moteur deux temps en le développant, afin qu'il consomme peu pour voguer plus de 500 miles...
 

      

      moteur de bateau de sauvetage.


C'est Phil Irving, qui rappelé par PCV au milieu de 1943, conçût ce moteur, un trois cylindres à six pistons opposés à l'horizontale, refroidi par eau...

Malgré les essais répétés, la commande finale n'arriva jamais, d'où grosse déception... il essaya de concevoir une moto pour ce moteur.

Ils firent aussi une voiture légère, dont la carrosserie employa les techniques de bois du Mosquito, chasseur bombardier fameux...

1943 est aussi l'année de la mort de Bill Clarke; lourde perte humaine mais aussi pour la «Company», surtout pour Vincent qui y trouvait un allié pour ses idées novatrices... il faut savoir que la famille Clarke était majoritaire en part de la société... peu d'années après la mort de Clarke, la famille revendit ses parts...

Mais Vincent voyait arriver la fin de la guerre et annonçait les nouvelles motos au public, surtout que la RAF avait gagné la bataille des airs en fin 43 donc que le ministère avait relevé l'usine de ses obligations...

Dès le début 1944, la série A avait tellement évolué qu'elle pouvait s'appeler la série B ...on annonça sur les publicités, Phil est un rêveur génial !
 

  affiche publicitaire 1943 pour la post WAR

pub de guerre

 


La fin de la guerre verra donc une usine intacte, ce qui n'est pas forcément un avantage, avec des hommes qui rêvent de nouvelles routes où les engins qui doivent y évoluer peuvent et doivent être rapide...

Là , Vincent est encore trop en avance...

La nouvelle Rapide n'est pas encore construite  en 1944 mais PCV avait déjà une idée précise de ce qu'il voulait et écrivait :

« Mon but est de produire une machine aux dimensions compactes, avec un poids raisonnable et capable de parcourir un kilométrage (mileage) important à une vitesse supérieure à 160 Km/ heure, sans vibrations, sans effort ni bruit agressif. J'ai pensé facilité de conduite, bonne tenue de route et bonne maniabilité, freinage puissant, confort et aussi à beaucoup d'éléments originaux qui facilitent l'accessibilité et l'agrément de propriétaires enthousiastes... »

Donc il allait développer les principes établis sur la série A mais en les poussant très loin...

 

the roads of the future

la légende... l'ère Irving d'après-guerre

 

En 1946, voit la naissance de la première concession US, à Philadelphie...

La nouvelle Rapide est la série B, un bloc moteur, le premier bloc anglais, avec filtre intégré, magnéto , dynamo de 50 watts et délivre la puissance de 45 chevaux à 5300 tours/minutes et capable de près de 180 Km/h...

comme le montre cette publicité de 1946, le dessin du réservoir est encore très « A », qui reprend ou précède le titre de Graham Walker, editor de « Motorcycling », qui l'essaya peu après sa première sortie : le petit grand twin , en raison de sa taille plus que raisonnable...

Donc, on se trouve à la fin d'une guerre qui a mis à genoux l'Europe et d'autres , donc encore sous la menace de disette économique...
 

 

Cette machine arrive en tant que « superbike » du moment dans un marché difficile, on peut commander les motos avec un side, monté en usine et facilement détachable... La fourche est une Brampton

 ici une Rapide B aux carters de distri « early »


 

et voici le prototype essayé pour la première fois par avec Arthur Brown, éditeur de la revue « The Motor Cycle » au guidon et PCV qui regarde :

 

   

     Puis la première B, avec Irving et Vincent


La compagnie est donc la première a proposer des motos civiles en Avril 1946 : la série B des Rapide. Cette machine était totalement novatrice : design « monocoque », premier bloc moteur pour une anglaise avec filtre à huile, suspensions avant et arrière fixées au réservoir d'huile, lui même caché par le réservoir d'essence, double carburateur, sortie d'échappement face à la route et non plus vers l'arrière, trois béquilles dont deux latérales (droite et gauche) etc.... Vincent assoit sa réputation et se fait remarquer aux USA...
1946 Vincent invente la "selle moderne", les filtres à essence et huile et la roue arrière à deux couronnes, réversibles et les commandes ajustables.

Rêveur et fou de machines d'exception, il met sur un marché exsangue cette moto, la série B, dont la plupart va être exportée, notamment en Argentine, le pays où est son père vivant dans son hacienda. Certaines de ces machines équiperont la garde motorisée des Peron (Evita)...
 


 

les moteurs des Rapide ont le symbole F10AB/1. Ci dessus le moteur 998 en éclaté
 

 

moteur de série B


Très optimiste, malgré les restrictions, sur le succès de sa production, l'usine déménage ou plutôt trouve à Stevenage des locaux supplémentaires et plus vastes, propres à une production plus efficace, en plus c'est proche d'une belle route d'essai : la Great North Road .
 

    

 

Le montage en usine des séries B, quasi artisanal tout de même...

 

 1947-1948

C'est l'année où l'usine embauche les nouveaux employés après une annonce dans « The Motorcycle », à laquelle répondit Ted DAVIS (décédé depuis peu) , qui avait couru sur Vincent avant guerre... l'usine ne pu fournir ce qu'elle promettait, assez tôt , d'où frustrations diverses, il fallait produire et il y eût peu de machines livrées au printemps 47, mais les décrets du Gouvernement obligeait à exporter la majorité des motos produites...

C'est aussi l'année où une Rapide B fut engagée au Clubman's TT, cette machine fût essayée par Vincent lui même peu de temps avant pour la préparer, et causa un grave accident après une casse du pignon de seconde.... George Whittaker, en était le pilote, mais il ne pu se qualifier, certainement par un manque de sérieux remarqué par la presse
 

           La Rapide B de Whittaker au Clubman TT, sans la pompe mais en silencieux !


C'est probablement cette machine qui envoya P. Vincent au tapis, avec de sérieuses blessures et mit fin aux essais de Vincent sur ses propres machines, en plus c'est une banque qui remplace la famille Clarke, et lui impose un « managing director » qui est un frein à sa créativité... beaucoup de frustrations cette année là !

Les problèmes mineurs techniques furent résolus (le coup du pignon ayant été un accident unique), mais les  utilisateurs écrivaient ... On teste la bête: la première monte à 90 Km/h, la seconde à 138 Km/h, la troisième à 158 mais on explique souvent qu'il est difficile de trouver une route pour profiter de la vitesse maximum... on arriva quand même à 114 miles/h... la presse était conquise mais ....

Voici quelques B Rapide :
 

une rapide B au rallie de France 2005, le propriétaire s'appelle Vincent !!!

 


L
es premières Shadow, sont apparues grâce à l'absence du patron, c'est la RAPIDE issue d'une préparation course au départ faite pratiquement à l'insu des gestionnaires, et une machine connue sous le nom de Gunga Din (livre de la jungle).
 

Cette moto, Gunga Din, pilotée par George Brown qui remporta quelques succès


Donc fin 1947 on planche et la première Black Shadow est livrée début 1948, en février; les douze premières ont un compteur « shadow clock » en forme de boite de camembert fabriqué en exclusivité pour Vincent par Smith, pas ce que nous verrons par la suite et sont appelée Rapide Black Shadow, reconnaissable par leur moteur noir (76 ou 71 selon les sources seront fabriquées en tout), et 8 motos de compétitions (qui ne sont pas encore des Black Ligtning).
VOICI la première Vincent Black Shadow série B :   

 

 

 

 

 

Vincent 1949 prototype black shadow

 


deux photos de JRO 102, la première SHADOW, livrée en février 1948, il y eût moins de série B que de Rapide A
 

G. Barber, à droite, travaillant sur la première Rapide Black Shadow


D'après Gordon Powell, Machine Registrar, il n'y eût qu'une Black Shadow B envoyée en France sous le numéro moteur F10AB/1B/799, chez Garreau en juillet 48, elle servi à la publicité de l'usine, car elle fut essayée par Moto Revue en janvier 1949 et chronométrée à 206 Km/h avec Tatave à son guidon (Gustave Lefèvre).
 


C
'est la même moto qui fut essayée par Moto Revue en 1948 et publiée au début 1949, photo de Moto Revue qui sert ici pour la publicité Garreau
 

 

la « 799 » Black Shadow expédiée chez Garreau ?


Nous avons débordé sur cette année grâce à l'apparition de la Black Shadow qui suit « Gunga Din », ce sont des séries B et il ne faut pas oublier la Meteor fabriquée à 128 exemplaires, le monocylindre de série B de la marque à fourche Brampton évidemment :

    

la météor de « Jivaro »

 

 

 

         

une meteor de 1949

L'épisode du TT, clubman de 1948


George Brown qui avait gagné de nombreuses courses avec la Vincent préparée allait essentiellement courir avec Gunga Din en course de côte, il était le pilote phare de Vincent ... MAIS va jouer de malchance dans l'épisode du Tourist Trophy de 1948, où sa Rapide série B proche de la série tombe en panne d'essence à 6 Km de l'arrivée alors qu'il était en tête, il se console avec le record du tour 86 miles/h... PCV avait saisi l'opportunité du Clubman TT pour démontrer la fiabilité et la rapidité de la Rapide B, dont deux avaient été chronométrées aux alentours de 200 Km/h. Neuf des 10 machines engagées finirent ( l'autre chuta) parmi les onze premiers, et c'est Jack Daniels (ouiski ! Oups !) qui remporta le titre, et sa machine fut revendue par annonce, ce pilote n'avait jamais piloté de Vincent avant ce TT... la seconde place est aussi occupée par une Vincent Rapide.

Il fallait réaliser quatre tours avec ravitaillement autorisé :
 

 

   George Brown pousse au TT 1948 ou 1949

 

le vainqueur du Clubman's TT 1948 : Jack Daniels

  

Ted Davis au Clubman's TT de 1948 (cinquième)


C
ette épreuve sera remportée de nouveau l'année suivante par Dennis Lammar malgré un règlement fait pour défavoriser la suprématie des Vincent qui étaient obligées de rendre la main pour finir les trois tours sans ravitaillement, puis en 1950 avec Alex Philip, et encore en 1953 avec George Douglass.

1949 vit les temps faussés par ce règlement, car Dennis Lammar, prudent, fit une moyenne inférieure de 6,5 Km/HS à celle du vainqueur de 1948, avec 122, 8 Km/h, mais Chris Horn qui s 'était « éclaté » avant de tomber en panne d'essence avait réalisé 137,7 Km/h au tour, plus rapide que le jeune Geoff Duke vainqueur du Senior TT, pendant que George Brown poussait encore victime d'une panne d'essence et d'un piston percé..
 

Rappelons que cette année voit l'apparition de la Black Shadow, dérivée de la Rapide, toute de noir vêtue et équipée d'un monstrueux tachymètre de 15 cm de diamètre gradué jusqu'à 240Km/h (ou 150 miles) fabriqué en exclusivité par Smith. Cette machine roulait tranquilou à 160Km/h avec des pointes à 200 ! Elle détient également le record de vitesse, 241 Km/h. Elle devint dans l'esprit des motards et jusque dans les années 70 (20 ans après l'arrêt de sa production), la moto de route la plus rapide de série.

  

Black Shadow B

 

         

Shadow attelée à un Steib


De nombreux records de vitesse mondiaux, vitesse pure et d'accélération installe cette moto dans le mythe des motos rapides, très vives qui « arrachent », dont celui de Rollie FREE, cet Américain en slip de bain, allongé sur le garde boue arrière de la moto à près de 250 Km/H sur le lac salé, dont la photo fit le tour du monde.

En effet, perturbé par une prise d'air sur son équipement, et après avoir fait plusieurs essais cet homme un peu dingue enleva le record du monde et AMA, sur moto à moteur non sur compressé, dans la tenue qui suit....
 


 

La moto de Rollie FREE, remarquer la fourche « enrobée », elle sera appelée Blacklightning ainsi que ses suivantes
 

      Vincent de Rollie free vue droite

  Rollie Free en 1948 à plus de 150 miles/h membre du VOC

  


Les Blacklightning étaient livrées avec les spécifications du client, certaines pour la route mais assez proches des spécifications de celle (Black Shadow spéciale) livrée à Rollie FREE: 70 cv, elle est considérée comme le prototype des Blacklightning. La Edgar « shadow », le prototype, ainsi appelée à l'usine avait été testée à 143 miles/heure par George Brown qui avait été obligé de couper à cause de la route trop courte...
 

Les motos étaient assemblées au Spécial Assembly and Tuning Department, confié à Denis Minett dont on publia plus tard le Denis Minett note book. Ted Davis essayait la plupart des Blacklightning sur la Great North Road avant livraison.
 

       

  D. Minett dans son atelier vers 1950


NAISSANCE du Vincent Owners Club,dont les deux Phil furent présidents d'honneur.
 

 

La plaque machine de membre du VOC


Vincent et Indian

C'est en 1948 , que désirant s'ouvrir le large marché des USA, que PCV fait un voyage vers ce pays, afin de développer les ventes sur un réseau presque inexistant, et au cours duquel il rencontre Ralph Rogers et d'autres responsables de l'Indian Company Motorcycles...

Avec l'aide de Rodgers et de John Brockhouse, un entrepreneur anglais, il a un plan pour doubler les ventes du moins espère-t-il...

Indian, après la guerre, revient avec sa « Big Chief », mais pour découvrir qu'elle est dépassée face à son rival Harley Davidson... Indian vend peu et a fait des erreurs de gestion. Donc en désespoir de cause ils veulent s'allier sur un projet commun avec Vincent : les VINDIAN, au nombre de 30, propulsées par des moteurs Vincent...

Deux autres machines sont dénommées Vincent-Indians ce qui veut dire qu'elles sont des VINCENT, mais avec guidon Indian, manettes, systèmes électriques et dont les freins et boites sont aux configurations américaines

Problèmes de finances chez Indian, mais résolu par Brockhouse, ce qui permet l'arrivée d'une Big Chief à Stevenage qui sert à P. Irving et Ernie Welsh.

Le prototype fut essayé par George Brown qui la trouva excellente, moins lourde de 40 kg que la Big Chief, et capable de 165 Km/h.

L'Indian Sales Company vit le jour, mais Brochouse fit évaluer les possibilités par deux consultants financiers qui sous-évaluèrent le travail d'Irving et la Compagnie se contenta d'importer des marques établies comme Triumph et Matchless.
 


P.Irving sur une Vindian
 

 

 Vindian, Big Chief

    

Indian et Vindian


C'est un rude échec qui amène Vincent à une presque banqueroute et va précipiter le départ de Philip Irving en Australie, qui préfère y soigner la santé de son fils Denis, faible des bronches... de plus Irving pense faire économiser son salaire à l'usine Vincent

Mais heureusement l'homme chargé d'inspecter l'usine avant liquidation possible, impressionné par l'équipe des employés de Vincent décida de ne pas fermer l'entreprise.... le capotage Vindian, ne fut pas très connu du public , heureusement...

On plancha avec la permission de Mr E.C Bailie, sur une Ligthning plus légère « la Grey Flash »dont voici la publicité parue fin 49 :
 


affiche Grey Flash 1949
 

     

         dessin de Gunga Din et G. Brown

Gunga Din eût le record mondial sur 5 Km à 126 miles/h...   


De plus il n'y avait rien sur le marché qui puisse rivaliser en performance et fiabilité à haute allure, alors.
 

Le 13 OCTOBRE 1949 , Irving s'embarque sur l'Orontes , à Tilbury, ce fût la fin d'une ère....

 

La légende ...aux USA... et ailleurs

En attendant, aux Etats Unis la légende marche à fond faisant suite à la performance de Rollie Free, il est des propriétaires qui s'engagent dans Ces sprints, souvent des « Street drags » tels qu'on le voit dans le film « american graffitis »... Un de ceux-ci est Marty DICKERSON...

Cela est l'équivalent des café racers mais différents, il s'agit d'accélérer sur environ 400 m ou 1600 m, donc des duels  des paris et des joutes, c'est typiquement américain, plutôt interdit et la version officielle est la course de côte mais encore mieux : les sprints et records !

Un ami de Rollie Free, possesseur d'une Rapide B Marty DICKERSON va jouer à ce jeu en écumant ces sortes de combats de rue.
 


MARTY DICKERSON rapide B 1949, un aventurier de la vitesse...


Parfois les défis se font à l'endurance et à fond sur une longue distance où il y a peu de virages, les Vincent privées essorent plus que souvent la concurrence...

Là les Vincent sont devenues imbattables où peut s'en faut, et la légende va grandir et faire vendre malgré le prix, il faut lire le livre de Big Sid pour comprendre cette époque...

En grande Bretagne pas mal de Vincent vont se tourner vers ces courses spécifiques, c'est presque une tradition au club : le sprint!

De plus, la Simpson ou Solvang Ligthinig apparaît, une machine sur compressée faite à l'usine, que voici et qui va établir quelques records.
 

 

Supercharged Lightning 949-Vincent

 

    

Supercharged 49 Lightning- Solvang

  

Marty DICKERSON sur le lac salé de Bonneville à environ 320 Km/h en1955

 

En Australie et Nouvelle-Zélande, les Vincent vont courir avec succès , aussi bien en vitesse qu'en side-car et en Speedway (solos et side), les règlements acceptant , comme aux USA, les big twins si craints ailleurs...

Par ailleurs l'usine fournit des moteurs pour les quatre roues avec des 500 et plusieurs autres avec des 1000 cc (environ 90 en 1949) pour la « formula 3 », le Speedway... aussi bien en Australie qu'en Grande Bretagne... certains autres déshabillèrent une moto pour ce faire ... donc ce sera une moto en moins..

La Cooper de Bob Culver, mono 500 à Ramsey 1999   
Cependant vers la fin 49 et le début des années 50, l'usine va laisser les privés s'occuper des records et des compétitions...


L'ère post Irving

En 1950, on peut considérer que la série C apparaît , dotée d'une nouvelle fourche Girdraulic Vincent, permettant un réglage de chasse pour l'adaptation au side cars...

La HRD Vincent est débaptisée et c'est Vincent seul qui se lit sur les carters et réservoirs, le « Mercury Crest » aussi efface HRD.... tout cela faisant suite à une confusion possible avec Harley Davidson aux USA que PCV voulait éviter.

Alex Mitchell remplace Irving, il vient de chez Vauxhall, mais peu de développement arrivent car les difficultés financières forcent à produire avant tout, donc la béquille arrière est conservée par exemple, la batterie visible dans sa boite, la prise de compteur sur la roue avant et la couleur est noire alors que la concurrence évolue sur ces points. Mécaniquement et en performance elles restent en avance... les suspensions arrières qui donnaient un avantage aux Vincent restent les mêmes à peu de chose près, mais la concurrence adopte aussi des suspensions arrières, certes différentes mais.... en plus souvent on voit apparaître des 650, ce qui semble combler le fossé auprès des acheteurs potentiels... on a aussi la 1000 cc Ariel, qui évolue, certes pas une concurrence pure en performances mais sur un catalogue ça fait de l'effet!

La concurrence bouge et PCV est gêné par le manque de disponibilités financières qu'il faudrait pour développer ces machines, de plus il a une mauvaise presse due à l'utilisation de matériaux de substitution au nickel, acier de moindre qualité dans certaines boites de vitesses, ceci à cause de la guerre de Corée.

En 1950 et 1951, on produit le plus grand nombre de machines ... 2800 puis 2600 en 1951, environ...
 

UNE BLACK SHADOW C
 

Comet 1950 série C
 

   

série C Rapide « Chinese red »
 

 

red chinese Vincent détails
 

   

 Chinese red RAPIDE 1950, destinées aux USA, pays plus propre à accepter des couleurs inhabituelles

 

Une Rapide C Touring aux garde boue enveloppant en acier peint
 

 

early 1950 red

   

1951: Touring Rapide en « rouge chinois », c'est dans cette configuration que la première « red » apparue


Aux USA c'est Indian qui importe les VINCENT, dont certaines seront livrées en rouge : chinese red (106 twins et 17 Comet en tout)

Il y aura aussi des White Shadow (donc en blanc) au nombre de 15.

Les machines destinées à la compétition

En fin 1949, donc l'usine présente une nouvelle venue, la « petite Black Lightning » qui sera appelée Grey Flash, 31 seront fabriquées dont quatre machines d'usine pour le TT de 1950 , avec boite Albion (changée par la suite contre des BURMAN, suite à des problèmes aux essais) et réservoir de 27 litres, une selle Feridax, culasses différentes (grosses soupapes) et un carburateur plus gros.. trois vont courir le TT en 1950. Elles étaient plus rapides (de 16 Km/h) que les compétitions clients.

Les problèmes de soupapes grillées et de bielles cassées vont faire que l'on n'excédera pas 8000 tours/minute, une seule finira avec un pilote précautionneux mais moins rapide , Ken Bills, à 134, 82 de moyenne...
 

 

Grey Flash usine vue gauche

 

La Grey flash d'usine de Glyn Johnson


E
lles seront pilotées ensuite par Ted DAVIS et Phil Heath avant qu'une de celles-ci échoue dans les mains du jeune John Surtees, qui eût de très bons résultats sur les short circuits anglais avant de passer sur Norton.
 

GREY FLASH compétition client


Les « compétitions clients » peuvent être équipées de boite de vitesses Burman, ou boites Albion (certaines en magnésium), elles sont un carburateur Amal TT 9 de 32 mm, poids : 150 kg, puissance : « 35 cv à 6 200 tours minutes, sortie en tube d'échappement (pas le temps d'étudier un mégaphone), évidemment moins rapides que les Norton et Vélocette, mais sont assez compétitives sur short circuit avec un bon pilote.

Les Black Lightning : elles seront fabriquées au nombre de 34, dont une avec un moteur de série D
 

La Black Lightning D avec 2 culasses avant
 

1955 Black Lightning moteur


1952 va voir les ventes chuter dramatiquement, ce malgré des efforts de publicité notamment en tentant et réussissant des records mondiaux de vitesse sur longue distance à Montlhéry...

Il faut expliquer que les Vincent restent très chères, la concurrence a comblé certains retard, la Comet est la plus exposée, mais la 998 aussi , même s'il ne peut y avoir aucune comparaison de performances avec d'autres machines sur la route... elles restent des « super bikes », et on veut le prouver...

Une équipe vient donc en juin 1952 à Montlhéry, il y a entre autre Ted Davis, Gustave Lefèvre, Garreau, Vincent et un jeune apprenti de 17 ans du nom de John Surtees qui préférerait être au TT...

Sous une canicule effarante, des problèmes techniques arrivent, les trois Shadow, sont « bricolés » système D par Garreau sous les yeux effarés des Anglais, mais elles peuvent repartir, bien que les pneus ne supportent pas les puissances et les vitesses, déchapages etc... donc c'est en rendant la main que les Vincent vont battre huit records mondiaux, mais ce sera insuffisant... ils échoueront pour le record des 24 heures... le triple roulement à aiguille standard d'embiellage ayant mal supporté cette chaleur alors qu'il aurait été plus sage de monter les roulements « course ».
 

 
 

A droite Tigger Alldus décédé depuis, un  fêlé très attachant et sa machine avant restauration

    

  

 Une des Shadow des records de 1952 à Montlhéry


En 1953 apparaît le FIREFLY, à l'opposé des grosses cylindrées, c'est un moteur pour bicyclettes qui évoluera en une machine complète (vendue 39 livres), il y eût environ 3000 de ce type... cela éponge un peu les mauvais résultats de ces années

la bête se propulse à environ 32km/h !!!!!
 

Firefly monté sur un mini Vélo

 

Et aussi Vincent importe les NSU de 100 cc à 250 cc, appelées Fox... NSU-Vincent, mais dont la majorité des composants venait de chez NSU.

Environ 200 NSU furent vendues ce qui ne profitait que fort peu.
 

fox NSU

IL FAUT INNOVER en 1955

ET là Vincent revient à des solutions novatrices mais qui trouveront peu d'écho , trop avant-gardistes finalement

ce sera la série D

grand changement , la selle est suspendue, l'ufm, donc la poutre contenant l'huile disparaît au profit d'une simple tube rejoignant avant et culasses , le réservoir d'huile étant sous la selle, laquelle est suspendue et change de forme, une béquille centrale à levier, des suspensions différentes... les culasses ont les admissions du même côté, celui de l'avant., la selle change.
 

 

dessin D cadre ufm.

   

dessin D arrière et béquille.


Deux dessins de série D dont l'arrière d'une « enclosed » D première GT connue ! Avec une coque en polyester

C'est le chant du cygne pour la production de motos qui s'arrêtera en décembre 1955 (dernière D livrée), peu seront carénées, mais elles s'appelleront la Black Knight (le chevalier noir) pour la Rapide Carénée, et la Black Prince en version « shadow ».
 

 

Black Knight vue D

 

 

  Black knight vue G

   

Deux Black prince et bière

  

Black Prince avec équipement Craven conçu pour cette Motor

    

    Black Prince béquille

Les Knight D, étaient dépourvues de ce carénage intégral avant-gardiste qui n'a pas séduit, malgré tout peu de modèles D furent vendus lors de cette dernière année...

147 Rapide, 140 Black Shadow, 78 Black Knight, 78 Black Prince seront fabriquée et une Black Ligthning.

VINCENT, grâce à Russel Wright et Bob Burns, a battu en 1955 le record du monde de vitesse, de solo et de side-car, sur une route étroite de Nouvelle Zélande, bordées d'arbres!

298 Km heures pour les solos et 260 Km/h pour le side de Bob Burns
 

VOICI la machine et le pilote filmée de nos jours sur le site de Martin Lambkin, Russel WRIGHT


VINCENT aura fabriqué après guerre, 11.036 motos, ainsi prend fin la production des motos de l'usine Vincent de Stevenage, mais la légende va continuer.

à suivre : l'après Vincent... et la vie continue

QUELQUES IMAGES :

Amanda


Deux photos d'Amanda ancêtre du jet ski, équipés de moteur de 100 cc ou de 200 cc deux temps, les coques en polyester ne résistait pas aux chaleurs californiennes
 

Amanda Packing
 

 

contenu de la boite à outil standard d'une Vincent

 

Moteur d'avion cible Picador


M
oteur d'avion cible Picador, 998 cc,+de 70 cv, qui éloigna l'usine de la fabrication des motos, car fallait repenser et refaire....ce fut un facteur aussi de l'arrêt de fabrication des motos
 

 

 Picador : l'avion cible

 Picador : l'avion cible début 1950 , environ 1000 moteurs furent fabriqués et « explosés par la chasse de la RAF et la Marine

La Vincent à trois roues de 1953-55 avec Ted Davis et Bruce Main-Smith, moteur Rapide, frein de présérie de D

145 Km/h à 193 Km/h suivant le moteur, marche arrière, prototype unique...

La Vincent à trois roues

 

Tondeuse Vincent : tentative de record du monde sur ...gazon pour embêter..... les pipaillons !

      

Grey flash de MARTY carénée
 

Grey Flash de Marty DICKERSON.
 

Deux photos de la GREY FLASH aux nombreuses victoires du californien Marty DICKERSON
 


Jeunesse gardant les merveilles du stand du VOC en 2002 à Montlhéry
 

Une vie après l'usine .... à suivre ...

DONC NOUS DISIONS ...

Vincent a produit entre autres : des tondeuses à gazon, des moteurs de «  bicyclettes à moteur, des avions cibles mu par un mille en V, des canots de sauvetage, un moteur six pistons trois cylindres deux temps (DKW), le premier scooter des mers Amanda...

Dans les années soixante, Fritz Egli, membre du VOC, tenta de produire les Vincent aux USA... puis il s'y ruina et refit des cadres inspiré, pour caser Des moteurs aux partie cycle fatiguées. En 1966 il réalisa la première Egli 500 pour sa femme, suivi d'autres, en 1000 et 500cc.


Aujourd'hui

Bernard Li, Président de Vincent Motors USA rachète la marque en 94. Ce motard passionné vient de dévoiler 5 prototypes. La motorisation sera confiée au constructeur nippon Honda. Ce dernier pourrait fournir un moulin basé sur celui de la RC51 (V2, 1000cc, double arbre à came, injection et 130 bourrins) si les négociations aboutissent.
Nul doute que si ce projet voit le jour nous aurons droit à une machine qui pourrait marquer son époque.

Un anglais conteste la propriété de la marque Vincent, pour l'avoir achetée bien auparavant , peu après la fermeture... à suivre...

HRD, la marque, appartenant au Drat : des membre dus VOC qui refabriquent les carters de 1000

Plus dans la note anglaise, mais avec des moteurs neufs dont toutes les pièces sont disponibles, carters compris, Patrick Godet refabrique avec son associé Jacques Buchoux (JPX, ex) des Egli Vincent, soutenu et habilité en exclusivité par l'ami Fritz.

De nombreuses pièces sont améliorées ou même remaniées en profondeur pour le client qui se voit fabriquer une moto très souple et très rapide à sa mesure... démarreur électrique, culasses, vilebrequins, allumeurs etc...

Aux USA, un streamliner à moteur Vincent en V, projet enthousiaste de membres du club tente de reprendre le record de vitesse, aux USA, en 2004 il avait atteint 334 miles/h, encore insuffisant...

Mais il y a mieux, on roule toujours à VINCENT, longtemps et assez vite, tel le Gallois Wilf OWENS, habitué des rallies Vincent, qui a parcouru plus de 310 000 miles (500 000 Km) sur sa SHADOW C de 1951

Merci à Dominique Malcor, et Philippe pour les photos ! et à Claudine pour la mise en page ...

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