je m'y colle pour la présentation.
Patrice, je vis dans le Finistère nord près de Ploudalmézeau, électronicien de métier.
40 piges cette année, et 15 ans de moto.
Après l'obtention du papier rose, j'ai possédé quelques japonaises ( 4 pattes et twin ), puis une Triumph d'Hinkley ( T301 ) pendant 10 ans sur laquelle je me suis "formé" à la mécanique et sur laquelle j'ai appris à tout faire ( 3 ouvertures de moteur quand même ). A côté de cela, dans le garage on pouvait trouver des machines plus sportives et modernes ( Ducati 900 SSie, Aprilia RSV 1000, Daytona 955 ) qui me servaient à faire des ronds au Vigeant, au Mas du Clos, voire au Mans.
Fin 2011, décision d'arrêter la piste pour un temps ( pas trop long j'espère ), vente d'une moto, je décide de me trouver une anglaise d'avant 83, ça me trottait dans la tête depuis quelques années et je sens que c'est le moment.
Comme beaucoup je me vois bien sur une Commando, sans doute trop influencé par les magazines, je cherche, c'est cher en général et finalement rien ne me satisfait ... et puis je tombe sur cette 650SS vendue par un certain Gaetan C. des Deux Sèvres, personnage attachant que j'avais eu occasion de croiser au Mas du Clos et qui me semblait honnête dans sa démarche professionnelle.
Rendez vous pris, je saute un matin sur ma Triumph d'après 83 pour enquiller vite fait bien fait les 500 bornes qui me sépare du Kruel bouclard.
La 650 est là, cote à cote avec une Interstate ventrue que je ne regarde même pas tellement cette Sport Spécial me tape à l'oeil.
Essai.
Waouuu, je m'attendais à un truc rustique mais là.... c'est dur de partout, ça vibre énormément, ça freine peu, mais au niveau sensation c'est exactement ça, j'en avais rêvé et je ne suis pas déçu. Voilà, LA vraie moto, the real bike comme on dit du côté de Gourlizon.
L'affaire est conclue et je reviens 15 jours plus tard chercher la belle.
C'était en novembre 2011 et aujourd'hui cette moto me sert presque au quotidien, sauf quand il pleut mais c'est un phénomène relativement rare par ici. Pas de grand voyage avec pour l'instant mais une utilisation de presque tous les jours. Un coup de kick le matin, rarement deux et la voilà qui me propulse vers mon labeur quotidien après avoir réveillé tout le quartier.
Bien sûr, au fil du temps, j'ai apprivoisé la bête, fiabilisé un peu, refait quelques bricoles dessus et elle m'a fait le coup de la panne qu'une seule fois pour l'instant. Elle m'emmerde pas, je l'emmerde pas, on s'entend bien.
Voilà, c'était un peu long à lire peut-être mais je voulais partager mon bonheur d'avoir découvert le bonheur de la moto anglaise d'avant 83
