Ici nous parlons de motos anglaises classiques.
Nous ne sommes ni un club ni une association. Ce site est le travail d'amis passionnés qui partagent leurs connaissances dans la convivialité et la tolérance. Ce site est ouvert à tous mais pour des raisons de transparence vous devez vous inscrire !!
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cette année, le rallye Britalia qui se fera à Pâques (comme toujours) se déroulera dans l'Aisne, près de Laon. Je ne sais pas si vous connaissez l'Aisne, mais c'est un très beau département. On n'y pense pas toujours à cause des guerres qu'il y a eu là-bas, de la Picardie où qu'il pleut du gris froid, des champs de betteraves, mais en fait, quand on fouille un peu vers l'Est de ce département, c'est très sympa, plein de petites routes qui serpentent par dessus des petites rivières, des bois, des collines et des vallons, de belles grosses fermes, tout ça...
Britalia, je vous le rappelle, c'est en gros un rallye qui rassemble au maximum 80 motos classiques à carburateurs et à roues étroites, la moitié en anglaises et l'autre moitié en italiennes. Y'a souvent plus d'italiennes que d'anglaises, mais comme de nombreux Britaliens (le peuple pasqualo-nomade de Britalia) possèdent les deux (Transalpines et Outre-Manchottes), allez savoir pourquoi, ils préfèrent prendre celle dont ils sont le plus sûrs qu'elle les ramènera...
Je vous remets un lien d'un article paru dans Motomag sur l'édition 2011 qui s'était déroulé en Normandie : http://www.motomag.com/9e-rallye-Brital ... KMUH8lr6So
En 2015, c'est le NOC branche française (et notre ami Alain) et le club Morini (et notre ami Lulu) qui s'associent pour organiser l'évènement.
Le bulletin d'inscription peut se télécharger sur le site internet du NOC, vous trouverez bien...
Bref, si vous avez envie de rencontrer les copains, de semer vos boulons et de graisser les routes de l'Aisne avec aut' chose que de la betterave, n'hésitez pas...
En ce qui me concerne, j'en serai !
Vous ais-je moi même narré comment jadis Britalia me mena parmi vous ?
Si vous allez dans l'Aisne, je vous conseille la Thiérache, terre de mes ancétres, avec ses églises fortifiées, ses vallons et ses forets, du coté de Vervins, Plomion, Hirson...c'est magnifique et de belles routes comme dans le temps !
Bonne ballade...un peu loin pour moi de Grenoble...dommage !
Jeff
Le Britalia c'est super sympa, dommage, c'est le même WE que le Sunday Ride Classic, première sortie circuit de l'année où nous sommes plusieurs Rhône Alpins inscrits.
Tricati a écrit :Le Britalia c'est super sympa, dommage, c'est le même WE que le Sunday Ride Classic, première sortie circuit de l'année où nous sommes plusieurs Rhône Alpins inscrits.
L'édition 2005 "Humide et vivifiante" avait lieu en Anjou, organisé par la Scuderia Guzzi et l'Amicale Ariel.
Quelques membres du MAC étaient présents.
Bon... puisque vous me faîtes narrer, je m'en vais donc vous le narrer encore.
C'est par l’intermédiaire du collectif "artistique" "QGDF" (quatre gars dans le froid) fondé par Denis Sire et Stéphane Contal bientôt rejoints par Margerin et quelques autres au début des années 2000 que je fis la connaissance d'Alain Kovaks, Notorniste plus ou moins contributeur du NOC (je dis plus ou moins car je ne sais pas quel fut ou quel serait encore son implication au NOC et là n'est pas la question). A ce moment-là, Alain faisait partie de cette bande informelle et nous nous retrouvions lors des salons et expos autant qu'à l’occasion de roulages plus ou moins organisés.
Toujours est-il qu'Alain me propose, je crois que c'était en 2004, de réaliser un dessin pour la rencontre "Neurton en beaujolais" afin d'en décliner un ticheurte. Par sympathie pour Alain, je fourni un crobard représentant un quidam faisant ronfler sa Commando sous l’œil réprobateur d'un agent de la force publique (un flic, quoi !). La moto vrombit, fume et vibre tant que des lézardes se propagent sous la béquille centrale de la machine. Certains d'entre-vous connaissent ce ticheurte (dessin blanc sur tissu noir), je l'ai vu porté par plusieurs gaziers dont la plupart ne savaient pas qui en était l’auteur (mézig'), ce qui n'a pas d'importance. Je n'avais rien demandé en échange, juste satisfait d'avoir récupéré deux ticheurtes pour moi-même.
Quelques mois plus tard (ce qui nous amène à l'année suivante en 2005), Alain me propose de l'accompagner au Britalia en Anjou qui était organisé conjointement par l'Amicale Ariel et la Scuderia Guzzi. Puisque je roule en Guzzi T3, ça ira comme ticket d'entrée et Alain m'annonce qu'il s'est arrangé pour que je sois invité, en remerciement de ce fameux dessin réalisé pour le NOC dont je ne savais pas grand-chose.
C'est comme ça que j'ai fait connaissance de plein de gars dont la plupart sont inscrits ici (moi, je n'étais sur aucun forum à cette époque) et que j'ai retrouvé d'autres têtes déjà vues dans le monde de la moto, via l'univers Guzzi que je côtoyais un peu par ma fréquentation assidue de Légendes à Sannois (que je connaissais d'avant par les BMW à carbu), via la FFMC ou Motomag, via des concentres où j'avais trainé, sans oublier quelques rades parisiens où l'on voyait souvent les mêmes.
Mais c'est vraiment à cette édition du Britalia en Anjou il y a 10 ans que j'ai vu de plus près la communauté des rouleurs en Anglaises classiques d'avant 1983. Et c'est comme ça que m'est venue l'envie de rouler en Anglaise classique, univers dont j'étais tout près puisque roulant moi-même en Bullet Enfield-India (à une époque où ces motos n'étaient pas encore "tendance", c'étaient même de sacrés vilains p'tits canards inclassables : pas assez authentiques pour les puristes de la "vraie" anglaise et trop antédiluvienness pour tous les autres... et je vous passe les considérations presque racistes et souvent condescendantes des commentaires que ça suscitait rien qu'à l'idée que ces motos étaient fabriquées en Inde).
Bref, j'avais été emballé par l'ambiance de Britalia : des belles bécanes qui roulent, des moustachus de l'époque héroïque, un peu d'humour pince-sans-rire et sous la carapace en cuir dur avec les poils gris, beaucoup de courtoisie et de reconnaissance mutuelle entre les participants... pas de pose affectée, pas de claques dans le dos, pas de ce sur-jeu pénible et faussement complice qu'affichent aujourd'hui les hipstère qui se sont laissés pousser la chemise à Karo (comme disent certains !). Y'avait pourtant de sacrées bécanes, des Vincent, des Velocette, une belle Ariel (salut Alain B.), des trucs que je n'avais vu que dans des expos et le plus souvent, dans les magazines (Chronique moto, LVM, Moto-Légende, MRC...)
Et en effet, cette édition fut bien arrosée et pas que par le fameux jus de pied de vigne dont la région est prodigue.
L'année suivante, Britalia se déroulait dans le Dauphiné (Vercors) et je réussis à convaincre Moto-Magazine de m'y envoyer comme reporter (toujours avec ma bonne vieille Calif'T3), pour un article de quatre pages du numéro spécial "Motos mythiques" paru en décembre 2006.
Dans cet article, on retrouve notamment Dédé en Triton, Nab's en T100, Gégé de Montgeron en Laverda, Olive et sa Guzzi S3 (pour ceux qui sont inscrits ici depuis)...
Rebelote l'année suivante dans le Jura où je ramenais encore un peu de matière pour MRC avec qui je collaborais également. Je m'y fis remarquer pour mes problèmes de crevaison arrière sur la Guzzi 1200 Norge prêtée par le parc presse Guzzi-France et c'est un éminent Nortoniste (salut Gali !) en proie aux affres d'un filetage d'échappement de culasse épris de liberté et qui me fit l'accueil de sa remorque pour le retour piteux sur Paris... (essayez donc de réparer un pneu tubless dans un rassemblement de motos à chambre à air !).
Le reportage dans MRC ne fut pas terrible, mais cette saleté de crevaison (que j'avais au départ sans m'en être rendu compte) m'a bien pourri le WE ! Et je vous laisse imaginer les étincelles que je faisais en raclant des deux béquilles repliées, à deux sur la Norge + tout le matos du photographe dans les valoches et un pneu à plat !
Enfin, en 2011, je participais à l'édition de Normandie au guidon de ma BSA A7.
Voilà voilà... vous ais-je bien narré mes aventures ?
