Un Nantais se présente
Publié : 19 oct. 2017, 20:24
Bonjour,
On revient toujours à ses anciennes amours..... Je suis revenu à la moto anglaise à 52 ans... Il y a de ça... euh 23 ans. Eh oui, j'ai 75 ans aujourd'hui.
Collégien, j'avais assisté au passage du Tour de France cycliste à Nantes. Les coureurs, bof, je ne les avais guère regardés tellement je fus attiré par les magnifiques et nombreuses motos qui les accompagnaient. C'est sûr je me suis fait "piquer" par le virus ce jour là. A un âge où l'on feuillette plutôt Playboy ou, faute de mieux, la rubrique Sous-vêtements féminins du catalogue de la Redoute pour les plus fauchés, dont j'étais, j'ai plutôt commencé à potasser Moto Revue pour découvrir ce monde merveilleux dont je n'avais aucune idée. (Note de l'auteur : Je fais une référence à Playboy parce que j'achetais et lisais Moto Revue presque en cachette tellement cette passion naissante était fortement désapprouvée par mes parents).
Premiers tours de roue sur une mobylette bleue à suspension coulissante avec laquelle j'ai connu mes premiers frissons de vitesse en dévalant les lacets de Champtoceaux ou du Cellier que les Nantais connaissent sûrement. En même temps une 125 René Guiller à moteur AMC m'a permis de m'enivrer de dérapages plus ou moins contrôlés dans le grand jardin des parents.
Permis passé, j'achète ma première "grosse" moto, une 250 Adler. Ce beau petit bicylindre 2 temps avait, sans produire la musique magnifique d'un Rumi, un son assez sensationnel. Très basse, elle frottait beaucoup, avait une suspension avant bizarre, mais cette moto m'a procuré énormément de plaisir. Enfin, avec mes premiers salaires, j'ai pu m'offrir une Norton 99. Il a fallu qu'elle soit solide cette moto pour assurer tous mes déplacements quotidiens pendant 3 ans. N'ayant que peu de moyens financiers et pas davantage de connaissances mécaniques je peux dire que l'entretien fut ultra minimum ! Seule panne sérieuse, retour d' Angleterre, désintégration de la cloche d'embrayage et tout ce qui se trouve alentour.
Mariage, enfants, adieu la 99.
20 ans plus tard j'ai acheté une petite Honda 125 XLS kittée 175 avec laquelle j'ai fait beaucoup de tout terrain/tous chemins à l'époque où il y avait encore peu de randonneurs.
Les enfants casés, j'ai pu acheter ma moto actuelle, une Bonneville 1972, la première 5 vitesses chez Triumph. Exact contraire de la Norton en matière de fiabilité ! Etant animé du désir bien naturel de pratiquer la moto l'esprit tranquille j'ai acheté il y a un an une Kawa W800 qui esthétiquement et en comportement rappelle assez un vertical twin anglais.
J' habite à 30 kms au sud de Nantes. Tout contact sera le bienvenu !
On revient toujours à ses anciennes amours..... Je suis revenu à la moto anglaise à 52 ans... Il y a de ça... euh 23 ans. Eh oui, j'ai 75 ans aujourd'hui.
Collégien, j'avais assisté au passage du Tour de France cycliste à Nantes. Les coureurs, bof, je ne les avais guère regardés tellement je fus attiré par les magnifiques et nombreuses motos qui les accompagnaient. C'est sûr je me suis fait "piquer" par le virus ce jour là. A un âge où l'on feuillette plutôt Playboy ou, faute de mieux, la rubrique Sous-vêtements féminins du catalogue de la Redoute pour les plus fauchés, dont j'étais, j'ai plutôt commencé à potasser Moto Revue pour découvrir ce monde merveilleux dont je n'avais aucune idée. (Note de l'auteur : Je fais une référence à Playboy parce que j'achetais et lisais Moto Revue presque en cachette tellement cette passion naissante était fortement désapprouvée par mes parents).
Premiers tours de roue sur une mobylette bleue à suspension coulissante avec laquelle j'ai connu mes premiers frissons de vitesse en dévalant les lacets de Champtoceaux ou du Cellier que les Nantais connaissent sûrement. En même temps une 125 René Guiller à moteur AMC m'a permis de m'enivrer de dérapages plus ou moins contrôlés dans le grand jardin des parents.
Permis passé, j'achète ma première "grosse" moto, une 250 Adler. Ce beau petit bicylindre 2 temps avait, sans produire la musique magnifique d'un Rumi, un son assez sensationnel. Très basse, elle frottait beaucoup, avait une suspension avant bizarre, mais cette moto m'a procuré énormément de plaisir. Enfin, avec mes premiers salaires, j'ai pu m'offrir une Norton 99. Il a fallu qu'elle soit solide cette moto pour assurer tous mes déplacements quotidiens pendant 3 ans. N'ayant que peu de moyens financiers et pas davantage de connaissances mécaniques je peux dire que l'entretien fut ultra minimum ! Seule panne sérieuse, retour d' Angleterre, désintégration de la cloche d'embrayage et tout ce qui se trouve alentour.
Mariage, enfants, adieu la 99.
20 ans plus tard j'ai acheté une petite Honda 125 XLS kittée 175 avec laquelle j'ai fait beaucoup de tout terrain/tous chemins à l'époque où il y avait encore peu de randonneurs.
Les enfants casés, j'ai pu acheter ma moto actuelle, une Bonneville 1972, la première 5 vitesses chez Triumph. Exact contraire de la Norton en matière de fiabilité ! Etant animé du désir bien naturel de pratiquer la moto l'esprit tranquille j'ai acheté il y a un an une Kawa W800 qui esthétiquement et en comportement rappelle assez un vertical twin anglais.
J' habite à 30 kms au sud de Nantes. Tout contact sera le bienvenu !