Les motos anglaises d'avant 1983

Komar a écrit : ↑30 mai 2020, 02:10Je me suis toujours demandé ce qu'il pouvait faire comme boulot pour partir au taf un 14 juillet en début d'après midi. Policier, gendarme, pompier, infirmier ?

gigi a écrit : ↑30 mai 2020, 09:20...tu t'en es pris pour combien ???...

Bertrand a écrit : ↑30 mai 2020, 11:56

Komar a écrit : ↑30 mai 2020, 02:10Je me suis toujours demandé ce qu'il pouvait faire comme boulot pour partir au taf un 14 juillet en début d'après midi. Policier, gendarme, pompier, infirmier ?

Cambrioleur, meurtrier, incendiaire? N'oublions pas les petits métiers!

Yeti a écrit : ↑27 mai 2020, 15:24 Il y a 15 ans, en sortant du bureau, il me prend l'envie de faire le tour du Vercors. J'attaque la montée par St Nizier et je me souviens que je suis passé en réserve le matin. Pas de problème, il y a une station (une seule) à Villard de Lans... Et puis bercé par les petites routes de montagne et la beauté des paysages, j'oublie. Après le tour du plateau, j'attaque la descente et paf, réservoir sec. Sachant qu'il y en avait une station en bas au bout de la route, je me fais la descente en roue libre, en veillant à ne pas retrograder avant les virages (!!!) et surtout à laisser un peu de temps aux freins pour refroidir régulièrement... J'arrive en bas de la grand descende 800 mètres plus bas. Je n'avais pas garé la moto sur le bas coté qu'un mec en BM moderne me demande si j'ai besoin d'aide ! Je ne le connaissais pas mais sa boite et la mienne avaient le même resto d'entreprise et il avait reconnu ma moto. Il m'a emmené jusqu'à la pompe et m'a ramené avec un bidon d'essence. Tout simplement.
Une autre fois, en rentrant des CML, je savais qu'une cosse sur les bobines ne tenait pas super bien. Et paf, je tombe en panne en sachant parfaitement ce que c'était. Sauf qu'il falait enlever mon barda pour retirer la selle et atteindre les bobines. Je n'avais pas défait mon sac qu'un mec en Guzzi tout alu s'arrête et me propose de l'aide. Je lui explique que je sais ce que j'ai et il me dit qu'il va quand même attendre que je redémarre, histoire d'être sure. J'ai redémarré apres avoir resseré la cosse, on a fait un bout de route ensemble puis on s'est séparé. C'était il y a 10 ans et je l'ai rencontré l'année dernière chez les Bouillin ! Le monde est petit.
Une autre fois, je revenais de Strasbourg jusqu'à Grenoble pour ramené la B33 que je venais d'acheté à Jean-Luc. Je vous la fait simple, la moto s'arrête dans un rond point. Je ne sais plus ce qu'elle avait, je me souviens juste que je ne connaissais pas la bête et que je l'ai découverte sur le rond point. Un motard s'est rarêté mais il m'a fait très peur... C'était un vieux grigou en chopper Harley, avec les cheveux et la barbe crados, un casque bol cabossé, une dent sur trois... Il a commencé par me chambrer sur la fiabilité des anglaises, puis m'a dit qu'un mono BSA, ça ne tombait jamais longtemps en panne. Je ne sais plus comment j'ai réparé et c'est certainement lui qui m'a guidé. Mais je suis rentré ensuite à Grenoble sans encombre.
Bien sur, je vous passe mes nombreux arrêts au stand lors des trajets en concentre et nombreux sont les copains sur ce forum qui m'ont dépanné. Du coup, "à cause d'eux", je suis obligé d'être solidaire et de porter assistance aux autres amateurs d'anglaises ou d'autres motos anciennes, ou 2CV ou Coccinelle...
A croire que cette tradition n'est pas innée mais doit se transmettre d'une génération à l'autre?

Yeti a écrit : ↑02 juin 2020, 11:26 T'inquiètes pas Franis, c'était surement mieux avant... Mais fais quand même attention, tu es un peu en boucle avec tes années 70.